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jeudi 18 septembre 2014

Episode 20 : la soumission de Kimy

Le temps semblait une éternité. Et pourtant, Maître Aventin se devait de me ramener à la dure réalité.
- Bien douce Kimy, il est temps pour toi que tu retournes à ton dortoir. Demain soir, après ton heure d'étude, tu viendras dans mon bureau. La porte sera ouverte. Tu te déshabilleras et te placeras dans cette même position, fesses face au canapé. Voici un cahier spécial que je t'offre. Tu y écriras les récits de nos rencontres. Tous les soirs en arrivant ici, tu me mettras sur la table basse, ton cahier de récit ainsi que le carnet de suivie de ta formation. As-tu bien compris Kimy ?

- Mais la porte sera ouverte et n'importe qui pourra entrer ?
- Oui et cela te pose un problème Kimy ? dit-il d'une voix narquoise et déjà toute émoustillé de la situation humiliante dans lequel il me plaçait.
- C'est que .., ben vous comprenez ... n'importe qui peut entrer.
- Oui Kimy, n'importe qui pourra entrer dans mon bureau. Et tu seras là pour montrer ce que j'ai de plus beau dans la pièce.
- Oh s'il vous plait, je vais être morte de honte, s'il vous plait.
- Ce n'est pas discutable Kimy. Tu dois apprendre maintenant à être fière de ce que tu es à mes yeux.
- Oh non je vous en supplie, je ne pourrai pas tenir.
- Et bien tant pis pour toi, tu seras alors sévèrement punie pour désobéissance. Encore des questions Kimy ?
Ne trouvant aucun argument à la situation, je répondis :
- Non aucune.
Une claque tomba sur mes fesses avec force.
- Non Maître, reprise-je aussitôt.
- Je préfère Kimy. La prochaine fois que tu oublieras j'augmenterai les claques jusqu'à ce que ceci devienne un automatisme pour toi. Est-ce bien compris ?
- Oui Maître.
- Très bien. Lèves-toi et rhabilles-toi. Demain je compte sur toi pour bien travailler et ne pas décevoir tes professeurs. Chaque fois que tu seras puni par eux, tu le seras aussi avec moi. Ma soumise doit être la meilleure sur tous les points.

Je quittais le bureau de Maître Aventin après avoir bien pris soin de lui souhaiter une bonne nuit. Le cahier qu'il m'avait offert porté un trigramme aux formes arrondies entremêlés avec dans les parties les plus larges, un point central. Un blason formé par une couronne de roses rouges et blanches entremêlées d'une chaîne en or ornait la couverture de cuir solide. En dessous "Carpe Diem" en lettre d'or et calligraphie anglaise ennoblissait l'ensemble.

En chemin, je retrouve May et Effie. Ewan. Immédiatement nous commençons à discuter de notre rencontre avec nos dominants respectifs. Au dortoir, Maely et Noâm faisaient de même.

Hawe ouvre doucement la porte et avance. Aucun de nous ne l'avons vu ni entendu et nous poursuivions à voix hautes nos récits de nos rencontres. Le temps s'était écoulé depuis notre retour et nous n'avions pas fait attention au couvre-feu que nous avions largement dépassé.

- Le couvre feu est à 26 heures/lumière. Il est 28 heures/lumière. Comment expliquez-vous cela ? Noâm je t'écoute.

Noâm se lève brusquement comme le veut les ordres, lorsqu'un adulte entre dans une pièce. Et tout en bégayant répondit :
- euhh ... Nous étions ... nous discu ... on vient juste d'arriver Madame.
- vous venez juste d'arrivée ? reprit-elle avec un ton de surprise.
- Nous n'avons pas vu l'heure Madame. Nous ... venions de rentrer ... et nous nous sommes laissés emporter par nos discussions.
- Oui c'est le moins que l'on puisse dire, jeune homme. Venez ici. Déculottez-vous et penchez vous vers l'avant, mains aux chevilles et les fesses vers vos camarades.
Noâm s'approche tête baissé. Tandis qu'Hawe montre sa douloureuse canne.
- Pour avoir désobéit au couvre-feu, vous allez chacun recevoir 6 coups de cannes.

Les coups étaient sévères et l'on voyait les bandes rouges diviser les fesses de chacun de nous.

- Mettez-vous au lit et dormez maintenant.

Tout le monde obéit et Hawe quitte le dortoir en y éteignant la lumière.


jeudi 21 août 2014

Episode 19 : A voix basse

Ce collier rouge ne signifiait rien pour moi. Je n'avais aucune idée de sa valeur et de son sens. Maître Aventin semblait y accorder beaucoup d'importance. Je m'osais donc à une question timidement.
- Vous m'offrez un collier de cuir avec un anneau, pouvez-vous m'en donner le sens  ? D'où je viens, les gothiques l'arborent avec fierté, mais il  est noir. Sinon, on l'utilise pour les animaux domestiques. Je n'ai pas l'esprit gothique et je ne suis pas non plus un animal domestique.
- Le collier, Kimy est le symbole du lien qui va nous unir. Il n'est en aucun point obligatoire. Chacun lui donne la symbolique qui lui sied le mieux. Pour moi, offrir un collier à ma soumise est avant tout un acte d'engagement que j'aurai à son égard. Par ce cadeau, j'agirai en tout lieu et tout temps pour ta protection et ton évolution. Dès que tu portes ce collier, cela me rappelle mes devoirs à ton égard et tout le respect que je devrais garder à l'esprit quelques soient nos jeux.
Ces paroles envahissaient mon corps et mon esprit. La douceur de sa voix me rassurait. J'éprouvais une croissante sympathie. Il poursuivit.
- Pour la soumise, le collier représente le don de soi. Il est l'acceptation du Maître et lui confère le droit de l'emmener dans la réalisation de ses plus vifs désirs. Par ce collier qu'elle porte, la soumise devient l'objet de séduction que le Maître n'aura de cesse de mener vers les plus hauts sommets du plaisirs et des désirs.
- un "objet" ! Mais je ne suis pas un objet moi. Pour qui tu te prends ? répliquai-je de manière très défensive pensant qu'il souhaitait m'avilir.
- par objet, Kimy, j'entends la valeur séductrice que tu dégages de part ta beauté naturelle et le caractère que tu as construit. Je souhaiterai à travers nos jeux les mettre en avant sans que tu n'encoures le moindre risque. Nous sommes tous attirés par la beauté spécifique à chacun de nous. Ce qui fait qu'on va aller plus facilement vers telle ou telle personne. J'ai été séduit par toi, Kimy et je souhaite te conduire dans des plaisirs dignes de ce que tu représentes à mes yeux.
- vos paroles me touchent. Mais des mots me choquent encore. Repris-je calmement. Pourquoi m'appelez-vous "soumise".
- la soumise est pour moi le nom qui représente le mieux ton rôle dans le jeu et le but aussi qui me guidera. Rendre la soumise libre est mon défi.
- une soumise libre ? c'est possible ?
- oui, c'est un des nombreux paradoxes de ce jeu. La soumise est parfois utilisée pour montrer une image péjorative de la partenaire. Le Maître va donc chercher à l'humilier pour qu'elle se plie à son autorité. Dans ce cas, la soumise se plait à n'être qu'un simple accessoire de jeu. Ma quête dans la pratique diffère de cela. Je n'aime pas lorsque la femme est traitée ainsi. Je préfère mettre en avant sa beauté et montrer à tous la chance qui est la mienne d'avoir une si belle soumise. J'en serai d'autant plus ravie qu'elle soit pleine de réparties et d'humour pour que nos jeux soient du plaisir et de beaux moments de détente.
- j'aime beaucoup cette image.
- à présent que tu comprends le sens de la relation que je te propose, souhaites-tu toujours la partager avec moi ?
Toutes ces paroles chantaient dans ma tête, telle une douce mélodie qui portait mes sens.
- Oui, j'accepte. Dis-je à mi-voix.
- Oui ... Maître, Kimy.
- Oui Maître, repris-je aussitôt.
- Tu me vois très honoré, douce Kimy.
Sur ces mots, ses mains viennent délicatement pincer et tirer mes têtons qui s'était durcit au cours de cette échange.
- Mets-toi à quatre pattes maintenant.
Je m'exécute. Puis il se déplaça jusqu'à son bureau. Il prit une rose. Et revint.
- Ouvre la bouche.
Il déposa la tige de la rose entre mes lèvres. Les épines me piquaient.
- Écartes tes genoux et cambres tes fesses.
Quelques claques s'abattent sur chaque fesses. La main caresse mon sexe humide. La sensation paradoxale de la honte et du plaisir amplifie le ressenti.





mardi 10 juin 2014

Episode 18 : Maître Aventin

La journée se terminait. Les cours s'étaient enchaînés dans le sérieux et la bonne humeur. Nous découvrions nos professeurs et leur matière. Nous remarquions la passion qui guidait chacun d'eux. Leurs flots de paroles nous emmenaient à travers différents horizons. L'envie de nous transmettre leur savoir, de le partager et de nous conduire au-delà des théories, nous séduisait. Durant le repas, Hawe nous annonçait qu'elle allait nous présenté à différents Maîtres choisis pour leur sérieux et leur compatibilité avec nos différents souhaits de jeu et de découverte. Elle nous rappela quelques règles propres à notre état de soumission qu'ils nous demandaient.

- Mes jeunes éphèbes, je me doute bien que la découverte de la sexualité telle que nous vous la proposons ici, n'est pas facile pour vous. Notre volonté de vous soumettre a pour objectif de vous placer dans un état de dépassement de soi. Il est plus difficile d'y arriver par d'autres pratiques. Avec votre Maître vous allez développer une relation très complice si le feeling est bien présent entre vous. Aussi le choix de votre Maître vous revient, même si nous avons fait pour vous une première sélection sur vos désirs. Aussi nous allons vous proposez un Maître. Si vous sentez que le courant ne passe pas, vous me le dites, et on cherchera un autre Maître plus approprié.

Après avoir canardé Hawe de questions diverses et variées, nous rentrâmes au bâtiment où nous attendaient nos Maîtres. Mon regard s'était immédiatement porté sur un jeune adulte à la silhouette fort joliment dessiné. Ses yeux bleux glaciers étaient si profond que je m'y perdais très vite en émotion. Sa chevelure soigneusement peignée montrée une belle rigueur physique. Il avait une douceur apparente qui me sécurisé. Pourvu que ce soit mon futur Maître pensais-je tout bas. Hawe forma les couples. May se retrouva avec Maîtresse Sarah, Noâm avec Maîtresse Paola, Evan avec Maître John, Maely avec Maître Edouard, Effie avec Maître Joe et Moi avec ... oh oui c'est lui ... Maître Aventin.

Maître Aventin s'approche de moi et tout en douceur, m'invite à le suivre dans son bureau. Il me fit m'asseoir le temps pour nous de faire connaissance.
- Bonsoir Kimy. C'est un honneur pour moi d'avoir été choisi pour te guider dans les plaisirs de la chair. Nous avons un objectif a atteindre pour l'examen final. J'attends de toi que tu te dépasses à chaque fois. Je respecterai la check-list que tu as donné. Sache que je tiens après chaque pratique que nous passions un moment à discuter de ce que tu as vécu et ressenti. Je ne suis pas partisan de la violence. J'aime conduire la douleur à son paroxysme mais seulement si c'est ce que tu désires à ce moment là. Ton corps est une offrande que je saurai sublimer à chacun de nos jeux. Tu seras désirée mais je serai le seul à décider qui a le droit ou pas de toucher. Je t'amènerai sur des routes dont tu n'imagines pas encore l'existence. Je serai là à tes côtés pour écouter le plus bas des chuchottements.
Sa voix était douce et envoûtante. Ces paroles si précises et sûres agissaient tel un aimant. J'avais envie de le suivre. Pourtant, au fond de moi, toute cette nouveauté m'effrayé un peu.
- Monsieur je ne connais rien à vos règles et ce qu'on va faire.
- Je ne suis pas Monsieur pour toi, Kimy, mais Maître. Tu diras Monsieur à tous les adultes masculins que tu croiseras et Madames ou Mademoiselle aux adultes féminines. Nous nous distinguons ainsi pour notifier notre appartenance à notre soumise. Tes camarades m'appeleront toujours Monsieur, mais toi, c'est Maître.
- Oui Monsieur, dis-je avec un oeil taquin. J'y peux rien, il a l'air si gentil que je ne peux m'empêcher de le chercher.
- Kimy !
- Oups, oui Maître.
- Cela mérite une punition.
- Maître, ce n'était pas volontaire, je m'excuse.
- Si j'estime que tu dois être punie, je te punis. Allons dans ma pièce d'eau.
Le bureau de Maître Aventin est ne laisse aucune place au doute de son plaisir. Je reconnais les instruments qui figurent à bonne vue dans le bureau d'Hawe et qui nous font souffrir dès lors qu'on a fait une bêtise. Je titille en les regardant, ce qui ne manqua pas au regard de Maître Aventin.
- Tu les goûteras tous sans exception. Tu apprendras à les aimer dans les différentes gammes de douleurs qu'ils sont capables d'offrir. Et tu m'honoreras toujours en les assumant pleinement. Pour l'instant, tu vas te déshabiller.
J'attendais qu'il se retire, mais en vain.
- Tu attends quoi Kimy ?
Je compris qu'il ne partirait pas. Gênée de me dénudée sous ses yeux, j'essayai de cacher au mieux ce qui était le plus intime.
- Va sous la douche et mets-toi à genou, les mains dans le dos.
Je m'exécute, troublée par cette situation fort inconfortable. Il allume la douche qui affiche une couleur rosé signe d'une température convenable. Délicatement, il me passe le jet sur la tête et le corps. La douceur contrastre pleinement avec l'image de sévérité. Il prend un savon liquide à l'odeur enivrante. Puis un gant. Et doucement par des minis rotations il nettoie mon corps. Sa main parcours mon dos apposant par ses mouvements un massage relaxant. Je me sens bien. J'écoute mon corps vibrer au plaisir de ce traitement. Sa main s'aventure sur ma poitrine. Il l'a caresse lentement, insistant sur mes têtons que le traitement durcit à vu d'oeil. Je me sens envahis par une agréable sensation de bonheur.
- Lève-toi Kimy et écarte bien les jambes.
Alors que la situation aurait du me déranger et me bloquer, j'étais comme hypnotisée, incapable de réagir. Sa main parcourrait mon intimité ne laissant aucun espace inexploité. Je m'abandonnai sous cette douceur inattendue.
Il me rinça tout en douceur puis s'attarda sur mon bouton de rose. Il m'essuya longuement reproduisant ses mouvements circulaires qui m'ont mis dans un état second. Nue, il me ramena à son bureau. Me fit mettre à genou, les jambes écartées, mains dans le dos.
- C'est la position que tu adopteras lorsque je te dirai de t'asseoir. Et baisses les yeux.
Puis il ouvra un tiroir et en sortie un collier.
- Acceptes-tu d'être ma soumise, de m'obéir et de m'offrir ton corps pour que je te guide dans la découverte du plaisir absolue.
- Oui Maître.
Je n'étais pas dans un état naturel, totalement sous son charme et son charisme.
- ce collier rouge est le symbole de notre relation débutante. Tu le porteras à chaque rencontre en symbole de notre relation.


lundi 9 juin 2014

Episode 17 : Monsieur Eliael

Si on pouvait attribuer le titre de roi du sadisme à la puissance 10, c'est bien Monsieur Eliael que nous nommerions sans hésiter la moindre seconde. Notre premier cours d'activité sportive est simplement une séance de torture en bonne et due forme. Je sens qu'on n'a pas fini de le détester, à lui, malgré son air avenant et beau gosse. Il est ... horrible.

Nous n'avons pas du tout l'habitude de faire du sport qui d'ailleurs n'est pas obligatoire non plus. On nous présente diverses activités et ensuite, chacun choisit s'il souhaite poursuivre ou pas. Autant dire, que je préfère de loin le sport sur mes jeux vidéos qu'en réalité. Lors de notre visite médicale, notre défaillance physique a été remarquée. Aussi, notre programme est-il plus chargé dans cette discipline que les autres éphèbes.

- Bonjour jeunes éphèbes, je suis Monsieur Eliael, votre professeur d'activité physique. Je sais que vous n'avez pas l'habitude de faire du sport, ce qui est regrettable, mais nous allons y remédier. Nous sommes ici au jardin de l'éveil. C'est notre espace privilégié et équipé pour toutes nos activités sportives. Vous y rencontrerez d'autres éphèbes et des adultes entretenant leur corps. Nous aimons le sport pour ses bienfaits sur notre corps. Nous allons faire ensemble repérer les différentes zones d'activité.

Le jardin de l'éveil est superbement aménagé. Le calme et les chants des oiseaux donnent un côté très reposant au parcours. Sur les côtés, des plantes de formes diverses jalonnent le sentier. Les odeurs sucrées et douces des fleurs titillent nos narines. Nous sommes emportés par la splendeur du lieu. Nous croisons des aires spécifiques d'un parcours de gymnastique. Au fond du jardin, Monsieur Eliael nous montre des infrastructures que nous retrouverons plus tard pour des certaines activités sportives. De nombreux prugëlians courent, d'autres font des exercices de gym et d'autre encore se promène tout simplement.

De retour à notre point de départ.
- Bien vous avez découvert le parcours. Vous allez courir durant 20 min en suivant ce parcours. C'est parti.

Nous sommes bien essoufflés à l'issue de ses 20 min. Mais nous avons fait bonne figure.
- Mettez vous allonger face au sol en appuyant sur vos bras. Et on descend à piquer son nez dans le sol et on se relève. Vous le faites 20 fois.
20 pompes plus tard. Et l'arrivée d'un ami à Monsieur Eliael.
- Aller, on repart pour 20 minutes d'endurance.

Discrètement, on l'observe. Il ne fait pas attention à nous.
- ça vous dit de vous reposer ? Demanda Evan.
- Oh que j'aimerai oui, repris Maely. J'en peux plus là.
- S'il le voit, on est mal. Répond May.
- T'es trop froussarde, repris Evan.
- May si t'as trop peur continue. Au moins, il verra toujours quelqu'un passer, repris Maely.
Alors que May, Nôam, Effie et moi-même poursuivions notre course, Maely et Evan arrêtait à tour de rôle pour souffler.
Eliael finit sa discussion et nous observait, traînant des pieds pour terminer le temps qu'il nous imposait.
- Très bien, vous allez venir vous mettre sur cette zone de gymnastique. Nous allons détendre vos muscles.

Tout le monde était là, sauf Maely qui était à son tour de pause. Son absence fut vite remarquée par Monsieur Eliael.
- Qui manque-t-il ? demanda-t-il.
Forcément, nous n'allions pas dénoncer notre amie.
- Noâm, tu as 5 minutes-lumière pour aller me récupérer la personne manquante.
Noâm savait que s'il refusait d'obéir c'était lui qui allait être puni. Et l'envie n'était pas au rendez-vous, d'autant qu'il était contre cette idée. Il partit en courant récupérer Maely. Pendant ce temps, une prugêlianne pris à part Monsieur Eliael pour lui expliquer le petit jeu de ses éphèbes. Il est vrai qu'avec nos tenues jaunes, nous ne passions pas inaperçu. Mais on ne s'attendait pas à se faire dénoncer par des adultes.
Noâm arrive avec Maely.
- Bien maintenant que nous sommes au complet, nous allons finir par des étirements puis nous rentrerons.

Les étirements étaient tout aussi cruels que les autres exercices. Maely servit à la démonstration de tous les exercices. De retour, à l'académie, Monsieur Eliael nous ordonna d'attendre sur la place son retour. Puis il disparut en direction des bureaux des professeurs et des tuteurs. Cinq minutes s'écoulèrent avant de le voir à nouveau sur la place accompagné d'Hawe, avec dans leurs mains des martinets.
- Je viens d'être informée par votre professeur que deux élèves ont osé ne pas suivre la totalité du cours. Ils ont cru qu'on pouvait décider de l'arrêt des efforts de son plein gré. Que les deux éphèbes qui ont volontairement arrêté leur exercice s'avancent. Dit Hawe d'un ton autoritaire.
Maely et Evan n'étaient pas très motivés à exécuter l'ordre donné. Et restèrent dans les rangs.
- Je ne le répèterai pas trois fois. Que les éphèbes qui ont volontairement cessé leur activité physique sans autorisation s'avancent. Ne m'obligez pas à punir tout le monde pour vous deux. Reprit-elle d'un ton encore plus sévère.
Nous regardions Maely et Evan, tentant de leur faire comprendre qu'il était dans l'intérêt de tous qu'ils assument leur choix. Devant leur infortune, ils s'avancèrent enfin.

Monsieur Eliael regarda Hawe qui d'un signe de tête lui montra son accord pour une question dont on n'avait pas entendu la moindre parole. Mais eux, c'était très bien compris.
- en position de pompe, ordonna-t-il.
Maely et Evan prirent immédiatement la position. Hawe se plaça à côté d'Evan et Monsieur Eliael à côté de Maely. Puis ensemble, ils commencèrent à fesser mes deux camarades.
- levez-vous et baissez votre short ! Ordonna Monsieur Eliael après les trente premiers coups.
Maely et Evan s'exécutèrent tout en profitant de l'instant pour se frotter les fesses.
- formez un triangle avec le sol, jambes et bras tendu, poursuivit-il.
La position était assez sportive. Cela tirait beaucoup sur les jambes. La pluie de coups de martinet repris de plus belle, au point où Maely s'écroula.
- en position Maely. Tu as cru bon de t'arrêter sans autorisation, assumes donc les conséquences de tes choix, la reprit aussitôt Monsieur Eliael.
Nous pensions que la punition aller s'arrêter là. Nous avions mal pour nos camarades. Mais ce n'était pas l'avis de nos tortionnaires qui décidèrent de nous faire comprendre les conséquences de la désobéissance.
- levez-vous ! baissez vos culottes jusqu'aux chevilles. Mettez-vous face-à-face et les mains sur la tête. Ordonna Monsieur Eliael.
Dans cette position, nous étions aux premières loges pour apprécier l'anatomie des deux faces de nos camarades. Nous étions à la fois très gênés pour eux et excités par la vue de ces corps nus. Les coups reprirent de plus belles à les faire danser l'un et l'autre à chaque impact.
Ils auront dû attendre les cent coups chacun avant de voir leur peine s'arrêter et l'autorisation de se revêtir. Sur ce, Monsieur Eliael satisfait de son cours et de la sanction, nous quitta après nous avoir souhaité une bonne fin de journée. Hawe nous invita, quant à elle, à prendre une bonne douche avant d'aller aux prochains cours.

vendredi 6 juin 2014

Episode 16 : le BDSM

Arrivée en salle de cours, je transmets à Noâm le message d'Hawe. Sans attendre, il descendit à son bureau.
- Tu as encore été punie me demanda May ?
- Pfff, je me suis fait avoir. J'ai voulu faire de l'économie de mots dans mes lignes. Mais ça n'a pas passé son contrôle. Elle m'a corrigée pour chaque mot oublié.
- À la vache ! À croire qu'elle ne sait que donner des roustes, la gouyate*! Lança Effie.
- On pourrait se venger, vous en dites quoi ? Proposa Maely.
- Ah oui, cool, j'adore fabriquer des pièges. J'suis super balèze, enchaînai Evan.
- Vous pensez vraiment qu'on est en position pour agir ainsi. On en a parlé et on était d'accord. Même toi Kimy. Pour l'instant, on tente de s'adapter, c'est dans notre intérêt. Ensuite, on avisera. Mais tant que nous n'aurons pas suffisamment d'information sur cette planète, nous ne pourrons pas nous en sortir, repris May la sage.

Durant le repas, Hawe, voyant que nous étions un peu tendu, nous expliqua les raisons de cette discipline qui nous paraissait si dure. Sur Terrarrossa, les enfants bénéficient d'une protection physique jusqu'à leur entrée à l'académie. À chacune de leur étape de développement, lorsque la discipline se fait ressentir, les punitions sont toutes ciblées de manière à performer leur compétence, soit physique soit intellectuel. À l'Académie, on forme nos éphèbes à devenir des adultes et donc à la pratique du BDSM. Les châtiments corporels sont donc la sanction appropriée à cette étape de l'évolution des adolescents.

Revenu dans notre bâtiment, Hawe nous demande d'aller à nouveau en salle de cours et de l'attendre. Quelques minutes-lumières plus tard, elle arrive souriante avec Dichael.
- Bonsoir jeune éphèbes ! Nous dit Dichael. Votre première journée, c'est-elle bien passée ?
D'un mouvement de tête et avec des regards plus ou moins évasif, nous tentions de mimer une réponse. Ce qui ne manqua pas de le faire sourire.
- Je vois. Bien, je suis ici ce soir pour vous parler de notre pratique culturelle le BDSM. Je ne pense pas que vous connaissiez cela du fait que la pratique a été interdite sur Terre quand nos aïeuls l'ont quitté. La sexualité se vit sans tabou sur Terrarrossa, contrairement à la Terre. Nous avons un large panel de pratique où chacun est libre d'aller ou pas, selon ses capacités physiques et ses envies...

Nous étions très attentifs à ses paroles. Sur Terre, le sexe se pratique en cachette. Bien qu'il y ait des sites spécialisés, aller les consulter est très vite considéré comme un comportement déviant et mal sain. Le sexe se pratique dans la clandestinité ou dans les foyers. Mais il ne faut pas espérer avoir un cours de sexualité.

Dichael poursuivit sa présentation du BDSM, sa définition, ces différentes pratiques qu'il nous décrit avec précision, les codes couleurs que certains affichent sur leur épaulette lors des temps libre, les différents rôles et leur plaisir.
- Il va de soi que vous êtes libre de choisir les pratiques que vous désirez pratiquer parce qu'elles vous attirent ou ne provoquent pas de grosses gênes et celles qui pour vous seront irréalisables. Nous allons vous donner à chacun une question assez complète sur nos pratiques. Vous allez y répondre en notant chacune d'elles de 0, vous ne pourrez pas du tout le faire, à 10, vous l'aimez beaucoup. Ce questionnaire va nous permettre de vous attribuer un partenaire de jeu qui répondra au mieux à vos désirs.

Hawe nous ouvre les ordinateurs. Le questionnaire comprend une partie propre à nos attraits relationnels (physique, psychologique et comportemental du partenaire) et une partie propre à la pratique. Consciencieusement, nous répondons à l'intégralité du questionnaire.

La journée se termine sur une touche de bonne humeur et des fantasmes sur les différentes pratiques que nous venions de découvrir.

* femme
** voyou

mardi 3 juin 2014

Episode 15 : Mauvais calcul

A partir d'un tableau de contrôle sur le bureau, Hawe fait apparaître des écrans tactiles et des claviers directement sur les bureaux. Puis elle lance les programmes de cours qui doivent être étudié. Puis elle m'invite à la suivre. Arrivée dans son bureau, elle m'indique une petite salle avec une table d'étude. Elle me donne du papier et un crayon.
- Te rappelles-tu l'article 12 Kimy ? me demanda-t-elle ?
- Non Madame, dis-je d'une voix désolée.
- Article 12 : après chaque punition, l'éphèbe doit remercier son professeur.
Et me montrant mes feuilles de papier, poursuit :
- Note-le et tu fais tes 100 lignes en les numérotant toutes.
Hawe retourne dans son bureau. Je ne peux pas la voir, elle est dans mon dos. Je regarde autour de moi.
- Tu te mets au travail Kimy. Ne m'oblige pas à me lever, tu pourrais le regretter, lança Hawe d'un ton ferme.
Je me repositionne rapidement et commence la punition. Les premières lignes à écrire sont potables. Mais le texte est très long et je dois à chaque fois utiliser deux lignes. Ce qui rend la punition encore plus longue que je ne l'avais imaginé.
Pour éviter d'en faire trop, je décide de ruser un peu. Durant les vingt-cinq premières lignes je m'aperçois que mon écriture peut être plus ou moins étendue. Je décide donc de supprimer un mot par-ci par-là. Après tout, elle n'allait pas le voir. C'est barbant à relire la même chose tout le temps. Malgré ma ruse, les lignes sont tout de même longues à écrire. J'arrive enfin au bout de mes peines.
- Madame, j'ai terminé, dis-je en m'adressant à Hawe.
- Viens me l'apporter ici que je contrôle.
Je me lève et lui apporte les lignes. Alors qu'elle commence à effectuer le contrôle, je me sens de plus en plus mal. Elle vérifie ligne après ligne l'exactitude de la phrase. Pourvu qu'elle arrête à la fin de cette page. Elle retourne la première feuille et avec autant d'attention poursuit sa lecture. Elle saisit un stylo rouge et marque une barre rouge à côté d'une ligne où j'ai volontairement supprimé un mot. Poursuit ainsi sans mot dire l'ensemble de la punition.
- Il y a pas moins 50 lignes incomplètes. Que s'est-il passé ? Tu as des problèmes de mémorisation immédiate ? Pourtant, il me semble que tout va bien de ce côté-là d'après le rapport du psychologue.
Au même moment, elle récupère mon dossier médical et lit le rapport du psychologue.
- ...
- Alors Kimy, que t'est-il arrivé ? Tu as eu du mal à mémoriser la phrase ?
- Elle était longue Madame. Je pensais n'avoir rien oublié pourtant. Dis-je, tout en adoptant une position plus raide et en tentant de contrôler mes mouvements. Ce qui n'échappa pas à l'œil averti de Hawe.
- Mets-toi en position de salut, Kimy. Je ne te l'ai pas encore expliqué, mais c'est la position que tu dois systématiquement prendre quand tu es debout devant un professeur ou un adulte. Rappelle-t-en. Me dit-elle d'un ton posé et bienveillant.
Mes gestes se raidir encore plus et la prise de ma position suffit à faire comprendre à Hawe que je lui mentais.
- Peux-tu me redonner la phrase que tu viens d'écrire 100 fois.
Consciencieusement et sans me tromper, je lui répète. Elle m'avait crue et donc j'allais être libéré vu que je le connaissais par cœur.
- Très bonne mémoire Kimy qui ne colle donc pas avec les mots manquants, tu en conviens ?
Je me pince la lèvre inférieure. Je venais de me faire avoir en beauté.
- Oui Madame, répondis-je en baissant les yeux.
- Et tu oses en plus me mentir pour cacher ta faute. Je sens que je vais avoir du travail avec toi. Allez, baisse ton short et ta culotte, penche toi en avant et pose tes mains sur le bureau. Tu vas recevoir 50 coups de tawse. C'est le nombre de mots que tu as volontairement omis.
Je m'exécute devant cette autorité naturelle. Les coups pleuvent et je me dandine d'une jambe sur l'autre. Mes cuisses à nouveau sont ciblées offrant un tapis rouge écarlate à la vue de ma tutrice. Je ne peux cacher mes larmes. Enfin, la punition s'arrête.
- Mets-toi sur le côté face au miroir, jambes écartées et les mains sur la tête. Réfléchis bien aux conséquences de tes bêtises.
J'avais les fesses qui me brûlaient. Décidément, ce n'était pas ma journée. Curieusement, j'observais Hawe dans le miroir.
- Concentre-toi sur ta faute et ses conséquences au lieu de me surveiller à moi.
Soudain, on frappe à la porte du bureau.
- Entrez, répondit Hawe.
C'était la secrétaire de l'académie qui portait un message du directeur. J'étais honteuse à l'idée que vue où j'étais en punition, elle ne pouvait pas me louper.
- Merci Léonie.
La secrétaire repartie. Dix minutes s'étaient écoulées. 
- La punition est terminée Kimy. Tu peux t'en aller.
- Je vous remercie Madame, m'empressai-je de dire pour ne pas rendre ce moment encore plus long. 
- Très bien. Tu diras à Noâm de descendre pour prendre les consignes pour demain matin.
- Oui Madame. 
Je sortis du bureau sans demander mon reste. Tout en frottant mes mains sur mes fesses, je rejoignais la salle de cours.

lundi 2 juin 2014

Episode 14 : Premiers cours

De retour au bâtiment, Hawe nous accompagne en salle de cours.
- Bien, vous allez commencer vos premiers cours. Alors voici comment vous devez accueillir le professeur. L'élève du jour attend devant la porte. Lorsque le professeur arrive dans les escaliers, il demande à tous les élèves de se lever et de se mettre en position de salut. Celle que vous avez mimée ce matin. Vous ne bougez pas jusqu'à ce que le professeur vous en donne l'ordre. L'élève du jour annoncera les effectifs en précisant, l'effectif réel, vous êtes 6. L'effectif présent, là, vous êtes 6, les malades 0 et les absents 0. Avant l'arrivée du professeur, vous notez le nom des élèves malades et ceux absents sur ce cahier de présence. Le professeur le paraphera pour valider sa lecture. Lorsque le professeur quitte la salle de cours, vous vous levez et vous le saluez. Vous avez tous compris ?
Un "Oui Madame" général est prononcé.
Hawe reprit :
- Nous reverrons après les deux cours de cet après-midi, le salut que nous attendons au sein de l'académie. En attendant, vous aurez un cours de prugëlian et un cours de mathématique. Je vous revois après avec votre professeur principal. Travaillez bien.
Hawe sort de la salle de cours.
- Anqui ! ça daille grave là ! C'est pire que le bagne. Ils nous prennent pour des mounaques* les blaireaux . Pfff, on est dans la mesclagne** là !
- C'est sûr que ça nous change vraiment. Y a pas à dire. D'un autre côté, vous avez vu comment tout le monde s'entend bien ici. On ne voit plus ça sur Terre. Toujours à jalouser et à épier. C'est plus oppressant que le traitement que nous avons ici. Sans oublier les rumeurs, les on-dit et toutes les méchancetés qui nous détruisent sans qu'on y soit pour quelque chose. Même si ça me parait plus difficile avec toutes ces règles, je préfère être ici quand même, repris May.
- j'ai encore mal aux fesses de ma punition de ce matin. Ce qui me surprend surtout ici, c'est qu'ils font tous très attention à nous. C'est rassurant quand même. On se sent moins abandonné. J'suis comme toi May, je préfère ici, même si je sens qu'on a pas fini d'en voir. On trouvera une solution, on a toujours fait ça. Et puis on est les "DogsGeek".
- Yes ! Kymi. Tu sais que je t'adore toi quand tu causes aussi bien, dit Evan en allant faire une bise à Kimy.
- Position de salut, ordonna Noâm.
Vite tout le monde se place derrière les grandes tables, et en bons élèves tous se réfugient tout au fond de la classe. Ce qui fait sourire la prof qui semblait s'y attendre.
- Bonjour jeunes éphèbes. Peux-tu me donner l'effectif de la classe.
- Oui Madame. Effectif six, présents 6, 0 malade et 0 absent. Répondit Noâm.
- Je te remercie. Tu peux regagner ta place.
Noâm nous rejoignit tout au fond de la classe.
- Je suis le professeur Cruella. Je mange dès les premiers cours tous les éphèbes à la chair encore fraîche et tendre. Je vois que vous avez été prévenue.
On se regarde en souriant. Elle avait de l'humour ce qui a brisé la glace.
- Approchez-vous donc de moi et mettez-vous un par table et en quinconce que je puisse bien vous voir tous. Nous avons assez de places.
Les plus studieux se mettent aux premiers rangs comme pour protéger les autres.
- Bien je me présente. Je suis Azaliah, votre professeur de prugëlian qui est basé sur le français. Nous apprécions de voir que vous avez aussi cette langue en référence. Nous allons procéder à un petit test d'évaluation.
Azaliah commença par nous distribuer des feuilles blanches et un crayon.
- Vous savez écrire au moins ? demanda-t-elle soudain.
- Oui Madame, bien que nous utilisions plus souvent l'ordinateur pour transmettre nos écrits, répondit Noâm.
- Tous les devoirs se font sur papier. Je vous mettrai les ordinateurs en temps voulu. Pour l'instant vous n'en avez pas besoin.

Commença pour nous une longue batterie de tests de prugëlian. Puis vint le tour du professeur de mathématique, Monsieur Parim et ses mêmes tests. Enfin la fin de la journée raisonne en voyant Hawe nous rejoindre.
- Kimy, tu vas en salle de détention faire ta punition de ce matin. Quant aux autres, je vous mets à disposition vos ordinateurs et les cours à lire qui m'ont été donnés par vos professeurs pour demain. Vous avez droit à une pause de 30 minutes pour vous détendre un peu. Cela devrait suffire à Kimy pour terminer sa punition et être de retour pour faire ses devoirs.

* Mounaque : poupée de chiffon de taille humaine.
** Mesclagne : problèmes, ennuis, imbroglio.

Episode 13 : Abracadabra

Hawe nous attendait devant notre bâtiment. Elle tenait une baguette fine dans la main. Cela lui donnait un air encore plus sévère.
- C'est quoi ce truc de ouf qu'elle tient dans la main la meuf ? demanda Effie en chuchottant.
- Ça ressemble à une baguette de bois. Mais je ne vois pas du tout à quoi cela pourrait bien servir. Répondit Maely.
- Elle veut peut être nous faire faire de la musique. Les chefs d'orchestre en ont une aussi je crois ? repris May.
- Ou bien c'est une baguette magique. Vous vous rappelez les filles le jeu de l'école de Poudlard. Nous devions à l'aide des différentes formules battre les méchants.
Evan venait de nous remettre dans notre pratique favorite : les jeux vidéos. Et dans un délire aveugle, nous partîmes dans une série de formules magiques aux effets dévastateurs.
- Lévicorpus ! fis-je en regardant la silhouette d'Hawe. Ah ah Hawe, cette fois c'est moi qui te tiens par les pieds. Tu fais moins la maligne là.
- Liberacorpus ! enchaîna Noâm. J'annule ton sort Kimy,
- Quoi tu prends sa défense ? Traitre. Locomotor Mortis ! et maintenant qu'elle a les jambes bloquées tu fais quoi ?
- Rictusempra ! lança May. Des chatouillis partout ça doit être atroce.
- Liberacorpus ! Tarentallegra ! Elle danse Hawe, elle danse. Elle adore quand sa balance chanta May d'une voix haute et intelligible.
- Tu me sembles bien heureuse May ! de qui te moques-tu avec cette chanson ? demanda Dichael.
- Euh, personne Monsieur.

Nous arrivions devant Hawe.
- Hawe, je te rends tes éphèbes. Je m'avance un peu, mais je crois que la jeune May a envie de danser au rythme de ta baguette. Dit-il souriant de la situation.
- Euh Monsieur, non je n'ai jamais dit ça. C'est pas vrai.
- Et tu as dit quoi May, repris Hawe.
- Euh ... je ne sais plus, mais c'était pas ça. Répondit May en baissant les yeux et en devenant toute rouge.
- May, il vaut mieux pour toi que tu me le dises plutôt que ton professeur principal.
May est très timide, et devoir ainsi avouer sa plaisanterie n'était pas pour lui plaire vraiment.
- May, j'attends tes explications. Si tu ne veux pas priver tout le monde du repas de midi, je te conseille de te secouer.
- J'ai ... nous ... euh ...
May était de plus en plus mal à l'aise. Le regard d'Hawe était tel qu'il donnait à tous le frisson.
- Nous nous amusions aux jeux des formules magiques d'Harry Potter, Madame. Répondit Noâm pour venir en aide à May.
- Et vous attaquiez quel méchant ?
- ... Vous Madame, répondit Noâm d'une voix à peine audible. C'était juste un jeu, rien de grave.
- Sauf que vous vous moquiez de moi. Et ça mérite une sanction.
- J'assume la responsabilité, dit Noâm.
- C'est une très bonne réaction Noâm et effectivement ton rôle de élève du jour fait de toi l'unique responsable de cette moquerie. Tu vas donc goutter à la danse que peut offrir cette belle baguette. Viens ici. Mets-toi sur le côté et penche-toi en avant à toucher tes chevilles.
Noâm s'exécute.
- Tu comptes chaque coup et tu termines par un "merci Madame". Tu as bien compris Noâm ?
- Oui Madame.
Hawe commença la punition.
- Ouch ! Un ! Merci Madame.
Le coup semblait horrible. Le visage de Noâm grimaçait de douleur.
- Deeuux ! Merci Madame.
Hawe avait un rythme lent comme si elle souhaitait voir la douleur bien pénétrer sur les fesses de Noâm.
- Troiaaaasss ! Merci Madame.
Les coups étaient de plus en plus fort. Et Noâm avait du mal à tenir.
...
- Aïiiiie! Siiiiiiiiiix!  Merci Madame.
- Relèves-toi Noâm, et retourne dans le rang. Ceci jeune éphèbe, s'appelle une canne. Elle est d'une redoutable efficacité comme tu as pu le constater. Sachez tous que nous avons une ouie très fine. Direction le réfectoire.
Hawe nous accompagne jusqu'au réfectoire où nous prenons le déjeuner ensemble. Elle veille à ce que nous mangions correctement. Et profites de cet instant pour apprendre à mieux nous connaitre. Elle nous parait si maternelle dans ces moments là.

dimanche 1 juin 2014

Episode 12 : la visite de pré-entrée (deuxième partie)

La porte s'ouvre et Dichael apparait.
- Kimy, c'est ton tour.
J'entre. Le docteur m'accueille en me serrant la main.
- Très bien Kimy. As-tu des antécédents médicaux ?
- Non Monsieur.
- Tu vas te déshabiller complètement et t'asseoir sur ce fauteuil.
Du regard il me montrait un fauteuil d'un blanc immaculée avec deux étriers sur-élevés et écartés, et un dossier incliné. J'ôte mes vêtements et tente de me cacher en toute pudeur. Ce qui n'échappa pas à Dichael.
- Allez dépêches-toi à monter sur ce fauteuil et ôtes tes mains de là. Dit-il d'un ton plus sec.
Assise, jambes serrées, j'attends de plus en plus anxieuse la suite des événements.
- Décidément ces terriens, ils sont devenus vraiment obtus. Allez, ouvres tout ça. Tu veux cacher quoi qu'on ne connaisse déjà ?
Dichael m'indique comment m'asseoir.
- En tant qu'éphèbe Kimy, tu seras souvent soumises à une telle situation. Tu vas apprendre dans mes cours en particulier que la pudeur terrienne n'a pas sa place ici.
- Enfin, nous y sommes. Alors voyons un peu ce que ce corps a à nous raconter de beau.
Le docteur savait de  part ma fiche que j'avais été punie.
- Quelle tigresse cette Hawe ! toujours aussi efficace dans ses punitions. Elle est t'emmène au 7ème ciel et tu en ressors sans une trace et gêne qui t'empêcheraient de recommencer rapidement. Tu as de la chance jeune éphèbe de l'avoir comme tutrice. C'est la meilleure de la planète.
7ème ciel, ce n'était vraiment pas l'effet que j'avais ressenti. J'aurai préféré éviter cela car j'ai eu vraiment très mal. Et de savoir qu'elle était l'étoile dans le domaine ne me rassurait pas du tout. Je comprenais seulement qu'on n'aurait aucun répit en cas de faute. Et pour avoir testé l'efficacité et la précision de sa punition, je n'étais pas du tout rassurée.

Après avoir effectué les examens de routine, il poursuit par une partie qui affecte bien plus mon intimité. Il me palpe les seins, ausculte mon vagin et à l'aide d'un instrument effectue un prélèvement vaginal.
- As-tu déjà connu le plaisir jeune éphèbe, me demanda-t-il ?
- Ben oui, vous croyez pas que je suis encore vierge à 18 ans.
- Bien passons aux choses sérieuses alors.
S'adressant à Dichael.
- mets lui des pinces sur ses têtons.
La douleur est supportable, mais cela ne me plait pas. Je tente de les enlever.
- qu'est-ce que tu fais là ? me demanda Dichael.
- j'enlève les pinces tiens.
- et qui t'a autorisé à le faire ?
- personne et je m'en moque. J'ai pas envie d'avoir ce truc sur moi. C'est tout.
- Mais ici c'est pas toi qui décide. Donc on va agir différemment.
Il me saisit alors les poignets et m'attache les bras au dessus de la tête. Je me sens complètement vulnérable et à la merci.
- lâchez moi, je vous dis.
- calme-toi jeune éphèbe. Je ne souhaiterai pas employer la manière forte dès le départ.
Sa main vient à nouveau visiter mon sexe, effectuant quelques petits va-et-vient. A ce mouvement, mon corps réagit immédiatement.
- Tu penses qu'on peut lui essayer les jouets ? demanda Dichael.
- J'allais le faire, elle me semble bien disposé.
Le docteur saisit des objets en forme de concombre. Je ne connaissais pas cet objet et me demandais bien à quoi cela pouvait servir. Quelle fut ma surprise, lorsque je le vis m'enfoncer cela dans mon vagin. La sensation était froide. Le sexe masculin est bien plus chaud et agréable pensai-je alors. Pourquoi utiliser de tel objet ?
Le docteur poursuit ses examens à l'aide de divers instruments qui ne me laissaient pas du tout indifférente. A côté, le regard très vigilant du professeur finissait par se banaliser. Je n'avais pas le choix. Il fallait que je l'accepte ainsi.
- C'est terminé. Tu peux te rhabiller. Me dit enfin le docteur.
Pendant que je remets ma tenue, il note avec précision ses observations.
Je sors de là assez perturber par ce que je venais de vivre.

Dichael nous regroupe tous et nous repartons vers notre bâtiment.
- Vous avez été très bien, les jeunes. Votre tutrice aura les résultats en fin d'après-midi. Je vous reconduis à elle qui va prendre la suite. Bonne fin de journée.

Episode 11 : la visite de pré-entrée (première partie)

Nous arrivons à l'infirmerie de l'académie. Dichael va au devant de la secrétaire médicale.
- Bonjour Rose. J'ai avec moi les jeunes recrues. Tu dois avoir un programme pour eux de prévue d'après ce que m'a dit le directeur.
- Oui oui Dichael. C'est prévu. Un infirmier va les prendre en charge. Tu peux rejoindre le docteur Ohriel. Il t'attend.
- Merci ma douce. Va falloir qu'on se prévoit un petit jeu tous les deux. Tes miaulements me manquent. lui dit-il avec un regard langoureux et une voix charmeuse.
- Petit coquin, tu n'en loupes pas une. Je te note dans mon carnet d'invitation.
Dichael nous invite à nous asseoir dans la salle d'accueil.

Notre écoute attentive de cet échange chaud, provoqua entre nous un petit fou rire narquois. Faut dire que voir des adultes roucouler sous nos yeux, ne fait pas du tout partie de notre quotidien terrien. Les moqueries sont plutôt de rigueur dans ces moments là.
- Un souci les jeunes ? nous repris Dichael.
- Euh pas du tout Monsieur, répondit Noâm en tant que représentant du groupe.
- Je préfère. Vous attendez ici que Madame Rose vous appelle. Puis vous exécuterez ses ordres sans rechigner. Ne m'obligez pas à intervenir, je ne suis pas du genre très tolérant, si vous voyez ce que je veux dire.

A tour de rôle, Rose nous appela pour suivre un infirmier chargé de nous accompagner dans les différentes tests. Nous nous retrouvions de fait séparer.
Kimy !
- Oui Madame.
- Tu suis le monsieur.
- Bien Madame.
Je suivis le bel infirmier à travers les longs couloirs. J'entre dans une pièce très bien équipée.
- Bien nous allons faire une série de mouvements. Je vais te demander de reproduire une position que je vais te montrer sur cet hologramme. Si tu éprouves le moindre problème, surtout tu me le dis. Ne force pas.

Commence une longue série pour moi de position de torture. Mains aux chevilles, jambes tendues. Jambes fléchies pieds au sol, puis pieds levés. Flexions. Sauts à la corde. Vélo. Je n'ai pas l'habitude de faire du sport, au même titre que mes amis d'ailleurs. Les exercices me sont non seulement douloureux, mais aussi très difficile.
- Très bien. C'est fini pour ici. Suis-moi. Nous allons voir le psychologue. Sais-tu ce qu'est un psychologue ?
- Non pas vraiment.
- C'est un médecin qui s'intéresse aux problèmes psychiques. Si tu ressens de la peur, de la gêne anormale dans ce que tu fais ou vis, tu lui en parles. Il est là pour te permettre de grandir dans de bonnes conditions. Nous tenons à ce qu'aucun éphèbe ne soit traumatisé par les cours et les exigences de l'académie. Nous savons que cela peut être perturbant au début. D'où cet encadrement très poussée. Tu pourras le voir à chaque fois que tu en sentiras le besoin.

Le docteur Belohim est très avenant et rassurant.
- Bonjour Kimy. Je suis le docteur Belohim. Je suis psychologue. J'ai appris que tu avais été punie ce matin et j'aimerai m'assurer qu'il n'y a pas de problème par rapport à cela.  Tu veux bien m'en parler ?

Forte des conseils de l'infirmier, je lui explique mon ressenti. Puis il poursuit sur divers points de mon enfance sur terre, et mes valeurs. Pendant que je répondais, il notait mes moindres mots et réactions. Il m'observait et à la moindre mimique ou hésitation, lancer une question précise pour que j'approfondisse.
- Nous allons en rester là pour aujourd'hui. Kimy, il est important que tu viennes me voir si tu as le moindre doute ou soucis. N'attends pas que ta tutrice t'oblige à venir. Tu vas vivre des moments qui seront peut être difficile pour toi. Je suis là pour t'aider à les comprendre et à les vivre du mieux possible. Tu peux rejoindre ton infirmier.
- Merci Monsieur, dis-je en sortant de la pièce.

L'infirmier me récupère.
- Çà c'est bien passé avec le psy, me demanda-t-il ?
- Oui, il est très gentil et il m'a comprise.
- Bien, allez dernière étape, le docteur Ohriel. En avant, jeune fille.


Episode 10 : Premier rapport

Sur ces mots, Hawe se retira. Nous avions un peu de temps devant nous et les discussions allez à tout va. Noâm s'interroger sur son rôle et craignait notre réaction, tandis qu'Effie maugréait des consignes que nous venions de recevoir. May tentait de son côté à relativiser la situation, expliquant que nous avions toujours la chance d'être en vie et que, ce monde, même s'il est bien différent du nôtre, ne nous est pas hostile. Bien au contraire, nous y étions acceptés et choyés. Mots qui n'avait pas la même sonorité pour Effie qui le fit remarquer.
- Allez les amis, il est l'heure de descendre dans la cour, annonça Noâm.

La cour se remplissait de nombreux étudiants. Bien que certains étudiants présentassent des traces de punition similaire aux nôtres, j'avais du mal à penser que nous étions traités à l'identique. Les gardes arrivent et se positionnent face à nous. Chacun affiche fièrement un de leur instrument de torture dont j'avais déjà fait les frais. De quoi refroidir l'ambiance malgré les chauds rayons de l'astre de lumière qui réglait le rythme temporel de la planète. Un adulte au regard sévère et strict se présenta entourer par ses nervis. Sa tenue est inversée à celle d'Hawe qui apparait à son tour. Son regard se porte immédiatement sur nous.

Un des gardes qui m'avaient sorti du lit, siffla à l'aide d'une mini flûte. Le silence est total. Les élèves sagement alignées adoptent une posture particulière : jambes légèrement écartées de la largeur des épaules, tête bien droite et les bras croisés dans le dos forçant la cambrure du dos. Noâm nous invite à les mimer afin de ne pas trop s'attirer les foudres sur nous. Ce qui a eu pour effet de faire sourire Hawe.
- Bonjour jeunes éphèbes. Que la naissante journée ouvre vos cœurs et vos âmes à la quête du savoir et du plaisir passionnel. Soyez généreux dans vos efforts et votre dévouement à l'apprentissage de nos valeurs. Vous avez rêvé de devenir des adultes, des gens respectables comme vos parents. Le temps de l'enfance est révolu pour vous parce que vous l'avez choisi. 

De ces premiers mots, nous comprenions un peu mieux le sens de cette académie. Contrairement à ce que nous vivions sur terre, l'académie avait pour objectif de nous transformer en adulte. Le directeur repris.

- Lors d'une opération de sauvetage, nous avons récupéré un groupe de jeunes terriens. La terre est notre planète d'origine comme vous aurez ou avez déjà eu l'occasion de l'apprendre dans vos cours d'histoire avec Monsieur Ananai. Nous avons donc là une formidable rencontre et une source d'enseignement de nos deux parcours. Nous comptons sur nos jeunes terriens pour nous raconter leur vie sur la planète terre et aussi, le pourquoi ils l'ont quitté.

Et s'adressant directement à nous poursuivit :
- Nous sommes très heureux de vous accueillir dans cette académie. Nous ne doutons pas de la difficulté d'adaptation que vous allez rencontrer. Au-delà du rituel de passage à l'âge adulte, vous serez aussi soumis à celui de votre nationalité de prügelian. Soyez les bienvenues dans l'académie du Dragon d'Or.

Les élèves et les professeurs nous applaudirent comme si nous étions des stars. Sur Terre, lorsqu'on rejoint une école, aucun prof ne nous félicite d'avoir choisi d'étudier sa matière. Peu importe que l'on comprenne ou pas, lui poursuit son cours. Tu suis ou pas, c'est pas son problème. Les échecs sont nombreux et peu d'étudiants arrivent en fin de cursus. Après les années fastes de notre peuple qui nous a permis d'aboutir à une technologie de pointe, nous avons atteint une phase de régression qui semble nuire profondément à notre survie. Nous avions quitté la terre pour voir ailleurs si l'herbe était plus verte, mais nous n'avions pas envisager la difficulté et surtout nous ne savions pas ce que nous devions faire. Tout est automatisé sur Terre et nous sommes, à l'égard des prügelians bien moins courageux. Cette planète si proche et si loin de nous à la foi, continue à nous séduire. 
- Que les professeurs rejoignent les élèves. Bons cours et bonnes journées jeunes Ephèbes.

Le directeur quitta la place pour retourner dans son bureau. Un professeur s'approche de nous.
- Bonjour jeunes Ephèbes. Je suis Dichael votre professeur de sexologie. Je suis aussi votre professeur principal. Sur notre planète, nous considérons que le sexe est un domaine très important. Nous avons donc mis au point un programme de formation à tous nos jeunes adultes afin qu'ils puissent comprendre leur pulsion sexuelle, les contrôler et découvrir les différentes pratiques à la quête du plaisir. Nous mettons un point d'honneur à la qualité de cette pratique qui est la valeur dominante de notre peuple. Un adulte profite de tout son temps libre à la recherche des différents plaisirs sexuels, contrairement aux enfants que nous souhaitons protéger le temps qu'ils puissent se développer correctement. C'est important pour leur équilibre. Un Ephèbe qui renonce à sa formation sera hué à son retour à l'école des enfants. C'est une honte pour nous. Ceci dans le but de vous expliquer les quelques mots de Monsieur Thola, le directeur de l'école. Avez-vous des questions sur ce début de matinée ?
- Non Monsieur, répondit Noâm après nous avoir regardés.
- Très bien. Nous allons nous rendre à l'infirmerie afin d'établir votre profil psychologique et effectuer votre premier contrôle de référence. Je serai à côté de chacun de vous. Si vous avez le moindre souci, la moindre gêne, surtout vous me le dites. Ce premier test est toujours redouté par les éphèbes. Il est pourtant indispensable pour pouvoir évaluer avec précision votre programme de formation individuelle. Mettez-vous en rang et direction l'infirmerie.
 
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